Les Bourbons sacrésMúsica sacra y liturgia de Estado en las cortes de Roma, Madrid y Versalles (1745-1789)

  1. López Morillo, Luis
Zuzendaria:
  1. Pablo L. Rodríguez Fernández Zuzendaria
  2. Araceli Guillaume Alonso Zuzendaria

Defentsa unibertsitatea: Universidad de La Rioja

Fecha de defensa: 2018(e)ko abendua-(a)k 07

Epaimahaia:
  1. Michèle Guillemont Kidea
  2. Juan José Carreras López Kidea
  3. Beatrice Orite Perez Kidea
  4. Marie-Bernadette Dufourcet-Hakim Kidea
Saila:
  1. Ciencias Humanas
Doktorego-programa:
  1. Programa de Doctorado en Humanidades por la Universidad de La Rioja

Mota: Tesia

Gordailu instituzionala: lock_openSarbide irekia Editor

Laburpena

La présente thèse tente d'aborder, pour la première fois, une analyse comparative du rôle que la musique liturgique a joué dans le processus de construction de l'image sacrée des souverains de la maison Bourbon de France et d'Espagne dans le cadre des cérémonies religieuses célébrées aux cours de Madrid et de Versailles pendant les dernières décennies de l'Ancien Régime, ainsi que du rôle que l'exemple de la Chapelle pontificale a joué dans ce processus. Le but principal de cette étude a été d’apporter un cadre conceptuel et un modèle d'analyse qui permettraient d'aborder une étude globale de la musique sacrée destinée à ces cérémonies, sous un angle plus proche de l'histoire culturelle que de la musicologie traditionnelle, mais toujours partant de l’analyse des aspects performatifs qui permettaient dévoiler l’interaction réciproque entre la musique avec le contexte cérémonial, politique et historique duquel a fait partie. Tout au loin de six chapitres on examine les éléments qui conformaient les cérémonies de la liturgie d’État, conçues à cette époque comme des représentations sacrées : les différentes scènes où avaient lieu, les acteurs, le cérémonial, ainsi que le fonctionnement des différents styles de chant utilisés pour solenniser aussi bien les cérémonies ordinaires que les extraordinaires célébrées à Rome, à Madrid et à Versailles entre 1745 et 1789. Cela comprenait non seulement les oeuvres de musique sacrée produites ad hoc par les maîtres de chapelle, mais aussi d’autres musiques, comme le plain-chant, le contrepoint où le faux-bourdon, qui faisant partie de ce même système de représentation étaient parfois exécutés par l’improvisation ou la mémorisation.